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Traduction : Où en sommes-nous? Et où allons-nous?

La technologie est désormais un acquis dans nos métiers. Nous l’utilisons tous à plus ou moins grande échelle, selon nos besoins, convictions, ambitions, et réticences aussi. À l’orée d’un nouveau tournant qui accélérera peut-être ce que nous vivons déjà, Circuit a voulu sonder quelques professionnels et voir comment le virage amorcé en 2017 avec la traduction automatique neuronale (TAN) est vécu et comment il évoluera avec l’intelligence artificielle générative. 

À cet effet, Betty Cohen, traductrice agréée et présidente de l’OTTIAQ, a réuni trois groupes d’horizons différents – des traducteurs indépendants, des responsables de services en entreprise et des dirigeants de cabinets de traduction – pour discuter des questions suivantes : 

  1. En quoi, s’il y a lieu, l’intégration de la TAN a-t-elle changé les processus?
  2. Selon vous, l’IA générative changera-t-elle à nouveau la donne et comment?
  3. Comment voyez-vous la profession dans une dizaine d’années?
Elle a donc reçu, à tour de rôle

pour les services en entreprise :

Dominique Allard, trad. a., gestionnaire des Services linguistiques, Groupe TMX 
Karine Fournier, trad. a., directrice des Services linguistiques, Fasken, Martineau, Dumoulin 
Stéphanie Leclerc, trad. a., directrice générale, leader des Services linguistiques, PwC Canada
Sylvie St-Germain, gestionnaire d’équipe de traduction, PepsiCo Canada Aliments 
Karine St-Onge, directrice des Services linguistiques, CPA Canada

pour les cabinets de traduction :

François Chartrand, trad. a., président et chef de la direction, Versacom
Benoit Gariépy, trad. a., directeur, Technologies et innovation, Scriptis
Charles Lespérance, associé et PDG, Oxo Innovation
Antoine Raimbert, trad. a., président, Cartier et Lelarge et président, Association des conseils en gestion linguistique

pour les traducteurs indépendants :

Dany Gagnon, trad. a.
Joachim Lépine, trad. a.
Anne-Marie Mesa, trad. a.
Sébastien St-François, trad. a.
Nelson Tactuk, trad. a.

Nous les remercions chaleureusement pour le temps qu’ils et elles ont consacré à cet exercice et les discussions passionnantes qui en ont résulté. Les échanges ont, naturellement, fait ressortir des préoccupations différentes selon les groupes, mais ont souvent convergé, surtout sur la place du professionnel et les compétences qui seront indispensables au traducteur.

De son côté, Annabelle Briand, traductrice agréée, responsable du Comité de la relève de l’OTTIAQ a rencontré deux jeunes langagières, soit Megan Exilus, étudiante, et Sarah Bouffard, traductrice agréée qui exerce sa profession en pratique privée, ainsi qu’un jeune langagier, Olivier Lepage, interprète agréé, propriétaire d’un bureau d’interprètes, pour connaître leur point de vue sur la place des technologies dans leur parcours.

La TAN a toute sa place dans des processus transformés… mais pas toujours!
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Et si on se donnait rendez-vous dans dix ans…
Qu’en pense la relève?


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