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Traiter de techniques

Par Stéphan Gervais, traducteur agréé


Un encart dans l’Antenne Express

Le comité de Circuit est à la recherche d’un responsable de la chronique Des techniques. Deux candidats se sont présentés, et chacun devait produire un texte traitant d’un sujet lié à cette chronique.

C’est au cours de l’automne 2011 que me suis joint à l’équipe de Circuit, dirigée à l’époque par Betty Cohen. Quelle rencontre formidable. C’était la première fois que j’avais l’occasion de travailler aux côtés de Betty. Côtoyer une personne aux connaissances inégalées et qui s’est illustrée maintes fois (il suffit de citer le travail réalisé pour mettre sur pied l’Ordre tel que nous le connaissons aujourd’hui) est un véritable privilège. 

Ma participation à Circuit est née du désir de transmettre aux lecteurs mes découvertes des nouvelles technologies et de faire état des tendances qui se dessinaient. Un grand nombre de technologies avaient vu le jour au cours des années précédentes, toutes plus intéressantes les unes que les autres. Mémoires de traduction, outils d’aide à la traduction, applications de répartition des projets de traduction (memoQ, FlowFit, Translate5, etc.), voilà des sujets suscitant mon intérêt et le désir de les faire connaître aux membres de l’Ordre. Souvent, j’avais droit à des présentations de produits et de versions d’essai pour les besoins de la chronique. Dans quelques cas, on me présentait les nouvelles fonctions ajoutées au fil des versions. 

Circuit lui-même n’a pas échappé à cette évolution technologique, passant au tout numérique. Ce qui ne s’est pas fait sans certains débats, parfois très animés. Même si la technologie est mon dada, je dois avouer que j’avais un faible pour la version papier. Mais il faut avouer que la version électronique est vraiment plus facile à consulter et à utiliser grâce à toutes les fonctions Web qui y sont intégrées. 

Ma première impression de l’équipe de rédaction de Circuit a été des plus favorables. Je m’y suis senti chaleureusement accueilli. Donc, mes premiers pas se sont déroulés en douceur. Le seul but du comité était de faire le meilleur numéro qui soit! Je dirais que le pari a été relevé à chaque parution.

Bien que j’aie participé à la conception de chaque numéro de Circuit, ce que j’ai préféré, c’est me concentrer sur un sujet particulier, trouver des auteurs, discuter des lignes directrices du magazine et gérer de A à Z ce dossier avant de le présenter aux membres de l’équipe. Chercher activement des articles, mais surtout des auteurs, m’a grandement aidé à forger mon réseau lors des conférences et des congrès auxquels j’assistais. Se présenter et demander à un conférencier ayant un point de vue intéressant, même surprenant, d’écrire un article se révèle un excellent exercice pour briser la glace. Essuyer un refus n’était pas la fin de tout, puisque de ces premiers échanges naissaient des discussions auxquelles se greffaient d’autres participants. 

Je me souviens particulièrement du numéro qui traitait de la traduction automatique publié à l’automne 2012. Ce dossier a fait réagir à l’époque. En effet, l’un des auteurs avançait que toute entreprise qui n’optait pas pour la traduction automatique, peu importe sa forme, ne parviendrait pas à rester concurrentielle et courait plus ou moins à la faillite. Malgré ces propos assez tranchés, on constate que des années plus tard, certains cabinets affirment ne faire nullement appel à la traduction automatique, sous aucune forme. Peut-être serait-il temps de revisiter ce sujet?

Mon passage à Circuit a été très formateur. Cette expérience de bénévolat m’a permis d’acquérir de nouvelles connaissances, d’échanger des idées avec des collègues, d’apprendre à connaître d’autres personnes œuvrant à un objectif commun, d’étendre mon réseau et, surtout, d’apprendre à travailler en équipe.

Merci, Circuit, pour cette belle aventure!


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