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Betty Howell, membre d’honneur 2014

Par Barbara McClintock, trad. a.

Betty Howell was born in Boston, earned a BA in medieval studies at Barnard College (Columbia University), studied at the University of Munich and settled in Montreal in 1969, receiving an M.Trad. from the University of Montreal in 1977. President of Traductions Betty Howell Inc., and an active member first of STQ and now of OTTIAQ (until recently chair of its Professional Inspection Committee) and a teacher of translation at McGill for 15 years, she cannot imagine any possible career better than being a translator of French to English in Montreal.

Betty Howell, travailleuse autonome et membre d’honneur de l’OTTIAQ 2014, a à son actif une longue expérience de la traduction, qu’elle n’hésite pas à partager avec ses collègues. Elle a toujours été active au sein de la Société des traducteurs du Québec, l’ancêtre de l’OTTIAQ. Après avoir réussi les examens d’agrément en allemand et en français, elle a présidé d’abord le comité d’admission, puis le comité de l’agrément. À titre de bénévole, elle se faisait alors un devoir d’aller rencontrer les étudiants universitaires pour leur expliquer les avantages de l’adhésion et du statut professionnel. C’est ainsi qu’elle s’est retrouvée enseignante de traduction à l’Université McGill. Elle y est restée 15 ans.

Administrer l’examen d’agrément : un sport extrême

La plupart des membres l’ignoraient, mais la préparation et l’administration des examens d’agrément, chapeautées à l’époque par le Conseil des traducteurs, terminologues et interprètes du Canada, pouvaient être un sport extrême. Une année, il a fallu trouver des textes d'examen dans 48 combinaisons de langues avec l’anglais ou le français. C’est Betty qui a dû accomplir cet exploit. Au cours de ses recherches, elle a pris contact avec l’American Translators Association (ATA). Elle s’est intéressée à l’association et a décidé de s’inscrire à leur examen d'adhésion, qu’elle a d’ailleurs réussi. Comme Betty croit beaucoup à la formation continue, elle a assisté à de nombreuses conférences de l’ATA. D’après elle, des réseaux de contacts se tissent naturellement au cours de ces rencontres professionnelles.

De la STQ à l’OTTIAQ : nouveau statut, nouveaux besoins

Avec la reconnaissance professionnelle sont nés de nouveaux besoins. Il fallait notamment assurer la conformité de la pratique des membres aux normes de l’Office des professions du Québec. Acceptant de mettre la main à la pâte, Betty a formé le comité d’inspection de l’Ordre et aidé à concevoir le premier programme d’inspection. Elle a présidé le comité pendant plusieurs années.

Au nombre des moyens qu’utilise Betty pour garder contact avec la profession, elle qui est travailleuse autonome, il y a les activités organisées par l’Ordre. Par exemple, elle a participé, comme panéliste invitée, à l’atelier « Turbidité dans la boule de cristal » dans le cadre du Congrès de l’OTTIAQ 2013. Il s’agit, selon elle, d’une excellente façon de se tenir au courant et de rencontrer des collègues.

Un exemple à suivre

La dynamique Betty Howell a toujours été un exemple à suivre pour de nombreux traducteurs du Québec au cours des 30 dernières années. Un souvenir évocateur pour l’auteure de ces lignes : jeune traductrice nouvellement diplômée à mon premier congrès de la Société des traducteurs du Québec, je ne connaissais personne. Betty m’a invitée à m’asseoir à sa table. C’était l'une des tables d’honneur. Cette anecdote caractérise bien cette femme qui, bien que très occupée et dotée d’un prestige certain dans la profession, prend le temps d’accueillir et d’encourager les autres. Et comme si tout cela n’était pas suffisant, dans ses temps « libres », Betty est violoncelliste dans l’Orchestre Philharmonia Mundi de Montréal, composé de musiciens non professionnels, dont la devise est « Pour le plaisir de faire de la musique ensemble ».

Betty Howell, sommité de l’OTTIAQ si vive d’esprit, est un trésor pour la profession et mérite pleinement son titre de membre d’honneur.

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