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Les gestionnaires de projets, ces grands oubliés

Philippe Caignon, term. a., trad. a.

La majorité des magazines, des revues et des manuels destinés aux langagiers traitent de situations, de réflexions et de problèmes liés à l’exercice de la traduction, de la révision, de la terminologie ou de l’interprétation, sans aborder le sujet qui les unit dans bon nombre d’occasions : la gestion de projets. Certes, dans le dernier numéro de Circuit, Catherine Landreville nous a présenté les sites essentiels aux gestionnaires de projets, mais il ne s’agissait que d’un prélude… C’est la raison pour laquelle nous avons invité madame Landreville à copiloter un dossier se concentrant sur la gestion de projets.

Dans ce dossier, nous avons décidé d’examiner la gestion de projets en adoptant le point de vue de personnes exerçant la traduction dans des milieux différents. Nous connaîtrons ainsi l’opinion et les conseils professionnels de langagières qui ont bien voulu nous révéler leur expérience au quotidien.

Pour commencer le dossier, Catherine Landreville nous présente quatre qualités générales que doit posséder tout gestionnaire de projets. Anne-Marie Mesa poursuit en nous dévoilant les rouages de la gestion de projets vus par une traductrice indépendante travaillant en réseau avec d’autres langagiers indépendants. Meaghan Girard explore davantage ce sujet en dressant la liste des choses à faire et à ne pas faire quand on accepte un projet de traduction imposant comme traductrice autonome. Pour leur part, Charlotte De Ladreit et Nathalie Nicol nous expliquent la gestion de projets telle qu’elle est pratiquée dans un grand cabinet de traduction, Danielle Assaad nous éclaire sur ce qu’il se passe dans un cabinet d’experts-comptables et Betty Cohen nous entretient de la façon dont on « gère les gestionnaires ». Ensuite, Debbie Folaron nous révèle ses réflexions sur l’enseignement de la gestion de projets dans les programmes de traduction et Audrey-Anne Lagüe nous fait découvrir les engrenages du cabinet étudiant de traduction de l’université Laval.

Je vous souhaite une lecture profitable !


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