Imprimer
Partage :

De Web 2.0 et d’ordre


Le 22 mai 2013, le conseil d’administration (C. A.) de l’OTTIAQ a approuvé la Politique sur l’utilisation des médias sociaux recommandée par le Comité de gouvernance et d’éthique (CGE). Tout en voulant profiter des nouvelles technologies et de leurs retombées positives, l’Ordre agit avec la prudence qui le caractérise. Linda Caron, trad. a., actuellement responsable du CGE et qui vient de terminer son mandat à titre de vice-présidente aux communications, donne un aperçu des visées 2.0 de l’Ordre.

Instantanéité, notoriété, gratuité, visibilité illimitée sont des mots clés qui viennent spontanément à l’esprit lorsque nous évoquons le Web 2.0 ou les médias sociaux. Or, qui dit réponse rapide ultra concise et échange à brûle-pourpoint sur la planète Web dit aussi risque d’incompréhension et de dérapage se propageant à la manière d’un virus et prenant une ampleur inouïe. La prudence s’impose donc.

Le Web 2.0 recèle une pléthore d’outils comme l’illustre fort bien le Panorama des médias sociaux 2013, présenté par Frédéric Cavazza, dans un article publié au printemps 2013 sur mediassociaux.fr. Pour faire ses premières armes, l’Ordre se concentre sur Facebook, Twitter et LinkedIn.

Depuis 2010, la page Facebook « Congrès de l’OTTIAQ » renseigne les membres, les étudiants et autres intéressés sur l’avancement de l’organisation du congrès annuel et permet à ceux-ci de voter pour choisir la pochette du congrès ou le visuel du programme, par exemple. Cette première incursion dans les médias sociaux s’est toujours bien déroulée et continuera dans la même veine. Toutefois, il est souhaitable d’augmenter le nombre d’« amis » non seulement parmi les membres de l’Ordre et les étudiants en traduction, mais aussi à l’extérieur de l’Ordre puisque le congrès est ouvert à tous.

Le groupe LinkedIn, quant à lui, se veut plus restreint, circonscrit aux membres de l’Ordre, afin de réseauter et d’échanger sur la traduction, la terminologie et l’interprétation. L’objectif est de susciter des discussions sur la pratique professionnelle et de montrer le leadership de l’Ordre sur les enjeux auxquels sont confrontés ses membres. Il s’agit de poser des questions sur la pratique professionnelle afin de lancer le débat et de mettre de l’avant l’apport de l’Ordre au réseautage de ses professionnels. Il ne s’agit donc pas du tout du type d’échanges que l’on peut suivre ou auxquels on peut participer dans le forum de l’OTTIAQ.

Le compte Twitter de l’OTTIAQ permet, dans un premier temps, de profiter du rayonnement de l’ensemble du système professionnel québécois, car il sert notamment à relayer, sans les commenter, les gazouillis du Conseil interprofessionnel du Québec (CIQ), dont le nouveau plan de communications repose essentiellement sur les médias sociaux. Dans un second temps, l’Ordre se promet d’annoncer sur Twitter ses activités, ses réalisations, ses événements, ses réussites et les avancées de divers dossiers. Le public de la twittosphère, c’est la planète 2.0, d’où l’importance accrue de peser ses mots et de gazouiller clairement !

L’Ordre compte aussi se servir de Twitter pour exercer une veille sur tous les sujets touchant la traduction, la terminologie, l’interprétation et le système professionnel en s’abonnant à des comptes utilisateurs pertinents. L’information ainsi recueillie pourra s’avérer utile à des prises de position ou à la mise à jour de stratégies de communication.

Si l’utilisation des médias sociaux ne vise pas à remplacer les autres médias de l’Ordre, soit L’antenne express et Circuit, il faut toutefois privilégier les liens entre les plateformes, car la multiplication des accès décuple les chances qu’une information soit retracée et lue.

La politique adoptée par le C. A. sera évaluée annuellement, à l’aune d’indicateurs quantitatifs et qualitatifs répertoriés mensuellement, afin de déterminer s’il y a lieu d’enrichir notre portefeuille 2.0, de changer de plateforme, de consacrer plus de ressources aux médias sociaux, de rajuster le tir ou tout simplement de poursuivre sur notre lancée.

Par ailleurs, si la présence de l’Ordre dans les médias sociaux s’avère un outil intéressant pour atteindre les objectifs de notoriété prévus dans son plan de communications et pour participer à la vision de l’OTTIAQ, qui aspire à devenir la référence et le lieu de rassemblement au Québec en matière de traduction, de terminologie et d’interprétation, il faut savoir que la notoriété et le rayonnement ne sont pas des buts en soi. En effet, la notoriété et le rayonnement que l’Ordre souhaite acquérir par sa présence sur le Web 2.0 ne sont qu’une première étape, car les médias sociaux reposent sur un principe d’échange et de conversation à long terme vers lequel nous devons tendre pour maintenir l’intérêt de nos publics. Suivez-nous, aimez-nous, parlez-nous !


Partage :