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L’OTTIAQ, un ordre en ordre

Par Caroline Mangerel, traductrice agréée

En mars 2016, le Comité sur la réserve d’actes de l’OTTIAQ a déposé un mémoire auprès de l’Office des professions du Québec déplorant notamment que l’absence de réserve d’actes pour les traducteurs agréés laisse à découvert un pan entier de la protection du public. Il s’agit d’un important manque de cohésion à l’échelle des ordres professionnels. En effet, le public n’est actuellement plus protégé dès qu’un document officiel signé par un comptable, un psychologue ou un huissier de justice, par exemple, est traduit par une personne qui n’est pas membre de l’OTTIAQ. C’est justement dans cette perspective que l’Ordre déploie de nombreux efforts pour renseigner le grand public.

Ce numéro a pour objectif de rappeler à tous les traducteurs, terminologues et interprètes l’importance de faire partie de l’OTTIAQ et souligne les progrès à espérer à la suite du dépôt du mémoire. Dans une entrevue récente, Donald Barabé, président de l’Ordre, fait le point sur plusieurs éléments de ce mémoire ainsi que sur la campagne publicitaire récente. Danielle Jazzar présente de son côté une synthèse des éléments essentiels de l’agrément et de la profession de traducteur, puis Claude Brodeur expose le point de vue des terminologues et Maria Ortiz Takacs résume les dangers que peut entraîner pour le public une traduction non professionnelle. Pour conclure, Caroline Mangerel explique que le mandat de protection du public de l’Ordre englobe beaucoup plus que la protection des personnes physiques et morales.


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