Dans le numéro 158 de votre magazine Circuit, Maria Ortiz Takacs, traductrice agréée, et Julian Zapata, traducteur agréé, nous ont fait voyager de par le monde à la découverte des différentes facettes de l’enseignement de la traduction, de l’Argentine à la Chine en passant entre autres lieux par la Nouvelle-Zélande et le Moyen-Orient. Nous avons ainsi découvert l’enseignement universitaire dans toute sa diversité, coloré de cultures et de langues dont la richesse brille de mille et un éclats de connaissance pour le bénéfice de toutes les personnes désirant se lancer dans une carrière au sein de l’industrie langagière.
Dans le cadre du présent numéro, nous restons au pays pour explorer aussi la diversité de l’étude de la traduction. Nous allons toutefois le faire en examinant d’autres types de formation… Nous sortirons des sentiers battus.
Ainsi, pour commencer notre voyage nous accompagnerons Marie-Pierre Hétu, terminologue agréée, dans un projet novateur visant à mettre sur pied d’un cabinet de terminologie universitaire ayant pour objectif la création de fiches terminologiques qui seront versées dans la Vitrine linguistique de l’Office québécois de la langue française pour aider les étudiantes et étudiants en génie, en informatique et en gestion à s’exprimer correctement en français dans leur discipline.
Nous poursuivrons notre parcours au côté d’Isabelle Lafrenière, traductrice agréée, qui nous entretiendra de l’encadrement des stagiaires et des traducteurs débutants en cabinet ou en entreprise. Nous apprendrons ainsi que l’expérience en contexte de travail constitue un moyen privilégié pour raffiner la formation reçue durant ou après les études universitaires. Nous verrons également à quel point l’établissement d’une relation de confiance « où la bienveillance est de mise » est centrale à l’épanouissement professionnel des néophytes.
Nous continuerons notre chemin avec Grant Hamilton, traducteur agréé, qui nous fera part de ses réflexions sur les diverses façons qui existent pour continuer à approfondir ses connaissances et à parfaire son expertise dans son milieu de travail. Il nous donnera quelques exemples concrets, dont la participation à des midis-discussions, à des ateliers et à des conférences.
Ensuite, Isabelle Veilleux, traductrice agréée, nous conduira sur les voies de l’Ordre des traducteurs, terminologues et interprètes agréés du Québec (OTTIAQ). Elle nous renseignera sur l’entente que l’OTTIAQ et les universités ont négociée dans le but de créer un stage pratique obligatoire dans les programmes universitaires. Elle nous dévoilera aussi l’existence de mentorats en entreprise, de programmes pour les travailleuses et travailleurs autonomes, ainsi que de mentorats offerts au Bureau de la traduction. De plus, Isabelle nous expliquera comment on devient mentore ou mentor.
Nous resterons sur les voies de l’OTTIAQ en suivant Maria Ortiz Takacs, traductrice agréée. En effet, Maria nous guidera vers le mentorat en espagnol. Nous verrons que les personnes qui traduisent du français ou de l’anglais vers l’espagnol peuvent s’inscrire à un mentorat qui leur permettra d’améliorer leurs connaissances professionnelles tout en leur ouvrant les portes d’un réseau de langagières et de langagiers d’expérience qui pourra les aider à lancer leur carrière avec brio.
Pour sa part, Éric Côté, traducteur agréé, nous emmènera sur un chemin au paysage varié. Il en profitera pour nous révéler les secrets d’un parcours éclectique, les avantages d’expériences professionnelles et de formations antérieures divergentes ainsi que la sagesse des « points de vue singuliers ».
En parallèle, dans la chronique La esfera hispánica, Nuria Gómez Belart nous transportera en Argentine où elle nous fera prendre conscience de l’importance de mettre à jour l’enseignement universitaire pour appuyer la reconnaissance officielle de la formation des langagières et langagiers.
L’équipe de Circuit vous souhaite une lecture agréable et enrichissante.