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L’importance du marketing de contenu électronique pour les traducteurs en pratique privée


Qu’est-ce que le marketing de contenu ? C’est simplement le recueil et le partage de contenu. Depuis l’avènement du Web 2.0 (et maintenant que le Web 3.0 point déjà à l’horizon), cette forme de mise en marché est devenue virale et les travailleurs autonomes sont de plus en plus nombreux à utiliser Internet pour faire la promotion de leurs services. Ils savent fort bien que le premier réflexe de nombreux particuliers ou entreprises à la recherche d’un produit ou service donné est de consulter le Web plutôt que le bottin téléphonique.

Le site a publié un article intéressant sur la question. Selon l’auteure, une traductrice grecque du nom de Catherine Christaki, notre visibilité et notre crédibilité sur la grande toile passent par la création de contenu pertinent et intéressant qui captera l’attention des internautes.

Principe louable, mais comment s’y prendre dans la pratique ? Catherine Christaki propose plusieurs pistes, dont les médias sociaux et les blogues. Surtout, elle avance des moyens d’utiliser efficacement ces outils qui sont à la portée de tous.

Médias sociaux

  • Sur Facebook, abonnez-vous à des pages pertinentes (par ex., « Traducteurs et interprètes ») et participez activement aux discussions. Créez votre propre page, faites-la connaître à vos amis et invitez-les à cliquer sur « J’aime ».
  • Sur LinkedIn, réseau à vocation davantage professionnelle, assurez votre présence et adhérez à des groupes de traducteurs ainsi qu’à des groupes d’intérêt où vous pourriez dénicher des clients potentiels. Rappelons que l’OTTIAQ y compte un groupe. Certains membres de l’Ordre y sont également actifs, notamment François Abraham.
  • Sur Twitter, plateforme de microblogage, suivez vos clients actuels, passés et potentiels. Ne craignez pas d’y participer activement et abonnez-vous à des journaux et des organisations qui partagent beaucoup de contenu. Suivez et « retweetez » les sujets tendances.

Blogues

Plusieurs traducteurs ont recours à un blogue pour complémenter leur site Web et optimiser leur fameux « SEO » (search engine optimization ou référencement). Tandis qu’un site Web est une plateforme davantage informationnelle utilisée pour présenter son entreprise et ses services, un blogue permet la publication d’articles d’intérêt sur la traduction ou la langue par exemple (dans le cas d’un traducteur). Il existe des plateformes gratuites, comme Blogger et WordPress, qui sont très conviviales et dont l’utilisation ne requiert aucune compétence technique particulière. De plus, un blogue est un outil « interactif » qui permet des échanges entre l’auteur et les lecteurs d’un article (ou billet).

Bien entendu, s’assurer une présence efficace et pertinente sur le Web demande du temps, mais c’est du temps bien investi s’il permet de rehausser sa visibilité et de faire valoir son professionnalisme sur le Web – jadis un outil avant-gardiste, aujourd’hui une plateforme incontournable. Et, après le passage éventuel à l’ère du Web 3.0, les médias sociaux et les blogues risquent fort de transformer à tout jamais le coffre à outils de mise en marché des langagiers en pratique privée.


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