« Les spécialistes reconnus par l’ATIO ont subi un processus rigoureux destiné à vérifier leur formation et leur compétence dans leur spécialité1. » Les termes en italiques dans la phrase précédente peuvent être utilisés par les langagiers en Ontario. Cependant, au Québec, il faut éviter d’utiliser le terme spécialiste et, par précaution, il est préférable d’éviter les expressions similaires comme spécialisation, spécialité ou spécialisé. Selon Me Érik Morissette de Fasken Martineau, avocats de l’OTTIAQ, l’utilisation de ces termes peut porter à confusion et faire croire à vos clients éventuels que vous êtes un spécialiste, ce qui est contre la loi. Il y a quelques années, Me Morissette donnait le cours de l’OTTIAQ sur les valeurs et l’éthique. En vertu de l’article 58 du Code des professions du Québec, un professionnel ne peut se qualifier de spécialiste s’il n'est titulaire d'un certificat de spécialiste, tel qu’il est défini dans la loi.
On ne devrait pas écrire sur sa carte professionnelle, par exemple, spécialiste en traduction médicale ou traducteur spécialisé en comptabilité. Par contre, on peut écrire traducteur juridique, traductrice médicale ou traducteur dans le domaine de la comptabilité, selon le cas. De plus, on peut parler de ses champs d’expertise, de ses champs d’exercice, ou de ses domaines.
Tout le monde aura remarqué que la politique de Circuit en matière de signature a changé. À présent, on signe les articles avec son titre au complet et pas seulement l’abréviation (trad. a.). Voici une façon facile de mettre en valeur le titre professionnel.
1. http://recherche.atio.on.ca/search/index/2